La douane teste les jouets de Noël
Pendant que la course aux jouets bat son plein dans les foyers français, le Service Commun des Laboratoires (SCL) de la Douane et de la DGCCRF teste la sécurité des jouets de Noël.
Alors que des milliers de jouets transitent en France pour être vendus dans différents points de vente, les enquêteurs de la douane et de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) veillent à la conformité des marchandises à la réglementation européenne et à la non-dangerosité des jouets.
Au moindre doute, ils sollicitent le Service Commun des Laboratoires (SCL) afin de tester tous types de produits destinés à la vente.
Les peluches, par exemple, vont alors subir une véritable torture sous les mains des ingénieurs et techniciens du SCL : allongement à 90 degrés, test d'extraction des yeux ou d'inflammabilité, essai chimique... L'objectif : vérifier la solidité du jouet et son respect de la réglementation européenne.
Phtalates, bisphénols A, substances allergisantes parfumantes... avec une réglementation renforcée concernant la présence de métaux lourds, 17 au total sont recherchés, les délais de vérification s'allongent pour prendre actuellement près d'une semaine pour analyser un jouet.
La coopération avec d'autres laboratoires européens est donc désormais indispensable pour retirer rapidement du marché tous jouets qui s'avéreraient dangereux. Le retrait d'un jouet se base sur le rapport remis par le SCL et est décidé par les enquêteurs de la douane et de la DGCCRF qui ont commandé les essais.
En 2017, 13% des jouets testés ont été déclarés non-conformes.
Un travail d'enquête et d'analyses
Alors que des milliers de jouets transitent en France pour être vendus dans différents points de vente, les enquêteurs de la douane et de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) veillent à la conformité des marchandises à la réglementation européenne et à la non-dangerosité des jouets.
Au moindre doute, ils sollicitent le Service Commun des Laboratoires (SCL) afin de tester tous types de produits destinés à la vente.
Les peluches, par exemple, vont alors subir une véritable torture sous les mains des ingénieurs et techniciens du SCL : allongement à 90 degrés, test d'extraction des yeux ou d'inflammabilité, essai chimique... L'objectif : vérifier la solidité du jouet et son respect de la réglementation européenne.
Phtalates, bisphénols A, substances allergisantes parfumantes... avec une réglementation renforcée concernant la présence de métaux lourds, 17 au total sont recherchés, les délais de vérification s'allongent pour prendre actuellement près d'une semaine pour analyser un jouet.
La coopération avec d'autres laboratoires européens est donc désormais indispensable pour retirer rapidement du marché tous jouets qui s'avéreraient dangereux. Le retrait d'un jouet se base sur le rapport remis par le SCL et est décidé par les enquêteurs de la douane et de la DGCCRF qui ont commandé les essais.
En 2017, 13% des jouets testés ont été déclarés non-conformes.